4 personnes arrêtées pour trafic d’organes avec la Turquie
La police marocaine a placé en garde à vue quatre personnes soupçonnées d’être impliquées dans un réseau «criminel» de trafic international d’organes et de drogue, opérant notamment entre le Maroc et le Turquie, a appris l’AFP mardi de source sécuritaire.
La Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a expliqué dans un communiqué que les investigations ont débuté à la suite d’une annonce, publiée sur les réseaux sociaux qui propose des prélèvements de reins “dans des cliniques privées à l’étranger contre d’importantes sommes d’argent en devises”.
Selon les médias français comme Le Figaro, les 4 suspects (3 femmes et 1 homme) travaillaient comme intermédiaires dans ce trafic. Ils ‘aidaient’ ceux et celles qui souhaitaient vendre leurs organes à aller à l’étranger, notamment en Turquie.
D’après le communiqué de la DGSN, ils “exploitaient certaines victimes dans des opérations de réception et de transport de quantité de drogue” au Maroc et ailleurs. Ces activités étant liées avec “un réseau criminel opérant en dehors du Maroc, constitué de ressortissants étrangers impliqués dans le prélèvement et dans la vente d’organes”.
Pendant les perquisitions, les policiers ont mis la main sur de l’argent en dirhams marocains et en devises étrangères, du cannabis, des téléphones portables, des reçus de virements étrangers, mais aussi des analyses de groupes sanguins de ‘victimes potentielles’.
L’enquête continue en collaboration avec le bureau d’Interpol en Turquie afin d’identifier et d’arrêter toutes les personnes, Marocaines ou autres, impliquées dans ce trafic.